Stress : quels sont les risques de rechute quand on arrête de fumer ?

La décision d’arrêter de fumer semble être l’étape la plus facile dans la démarche. En effet, résister aux envies constitue le grand combat engagé au quotidien. De ce fait, les risques de rechute augmentent au fur et à mesure que les conditions sont favorables et le stress détient la première place.

Quelles sont les principales causes d’une rechute ?

Des études menées par des scientifiques ont montré que le sevrage tabagique est une étape très difficile pour les ex-fumeurs. En effet, les statistiques ont démontré qu’il leur est plus difficile d’arrêter dès la première tentative. En plus, il semblerait que la reprise soit toujours possible, peu importe la durée de l’abstinence ! Vouloir se libérer de la dépendance à la nicotine est un dur combat, mais qui est quand même parfaitement faisable. En fait, la rechute peut être attisée par un élément déclenchant comme une grosse déprime, un coup de colère ou le stress. Mais elle peut venir aussi d’une situation à risque : elle dépend des habitudes et de la motivation de l’ex-fumeur.

Le stress et le tabagisme

Il n’est pas rare que durant le sevrage tabagique de nombreux symptômes psychiques apparaissent tels que l’irritabilité, la fatigue ou le stress. En effet, de nombreux fumeurs pensent que la cigarette les aidait à diminuer le stress, mais le contraire est aussi vrai. En fait, la nicotine agit comme substitut d’un neurotransmetteur dans le cerveau : cette molécule est impliquée dans le circuit de la récompense dont la gestion du plaisir. De ce point de vue, la nicotine aurait des effets anxiogènes chez les fumeurs ; une raison qui les pousse à rechuter. Mais des études ont spécifié que le tabagisme est une des principales causes des troubles anxieux aussi : la dépendance à la nicotine engendre de nombreux maux psychiques.

Il faut alors éviter certaines choses

Chaque jour est alors un combat que l’ex-fumeur se doit de gagner. Pour ce faire, il doit absolument éviter les situations de stress : se mettre à l’abri des conflits, essayer de diminuer les inquiétudes, etc. Il faut parfois même élaborer des stratégies afin de les contrer : apprendre les techniques de relaxation et les méthodes de respiration. La thérapie comportementale cognitive est une méthode qui semble efficace : elle consiste à anticiper pour éviter de craquer. Par exemple, il faut éviter de se mettre en compagnie des fumeurs, se débarrasser de tout ce qui fait référence au tabac, faire du sport ou encore opter pour des substituts nicotiniques pour les gros manques.